Le troisième trimestre a été un record de trois mois pour les startups indiennes, qui ont collecté collectivement 11 milliards de dollars. Cette croissance a amené de nombreuses personnes à penser que les startups indiennes étaient surévaluées. Après tout, les startups indiennes au troisième trimestre ont dépassé les deuxième et premier trimestres, qui avaient déjà battu des records. En outre, l'Inde a également connu une introduction en bourse record lorsque Paytm est entrée en bourse et a levé 2,5 milliards de dollars. On s'attend donc à ce que cette hausse des investissements suscite l'enthousiasme et la prudence des gens. Sauf qu'il y a de nombreuses raisons de penser que ce comportement se maintiendra. C'est ce que pense le PDG et fondateur de Paytm, Vijay Shekhar Sharma, et je suis d'accord avec lui.
Tout d'abord, même si les deux dernières années n'ont pas été aussi passionnantes que 2021, la croissance de l'Inde dans le secteur des startups n'est pas nouvelle. Il y a plusieurs facteurs sur lesquels nous pouvons nous prononcer à ce sujet. Tout d'abord, bien sûr, il y a la pandémie et, avant cela, la Chine monopolisait toute l'attention.
Cependant, les récents changements de politique en Chine ont entraîné une baisse des investissements dans ce pays et une attention accrue portée à l'Inde et à d'autres pays. En conséquence, les startups indiennes axées sur les technologies financières ont enregistré quatre fois plus d'investissements que leurs homologues chinoises.
L'Inde elle-même a modifié ses politiques pour motiver les investisseurs étrangers, en appliquant une philosophie de gouvernement minimum et de gouvernance maximale. De telles actions ont séduit de grands noms, tels que Softbank, car ils y voient une voie plus facile vers l'investissement. Le géant japonais a investi 3 milliards de dollars en 2021 et a clairement indiqué qu'elle investirait 10 milliards de dollars en 2022. En ce sens, l'avenir semble prometteur.
Ce n'est en aucun cas un horizon parfait. Les startups indiennes ont encore de nombreux domaines à améliorer. Par exemple, 50 % échouent dans les cinq ans, et les experts invoquent des raisons fondamentales, telles que le leadership et le manque de passion. Ensuite, il y a la question de savoir où se développent les startups en Inde. Encore une fois, il s'agit d'une croissance localisée qui entraîne un développement inégal dans ce vaste pays.
Bangalore a acquis la réputation de plaque tournante des startups en Inde, aux côtés de Mumbai et Hyderabad. Cette dernière est devenue une destination privilégiée pour les investissements du Moyen-Orient, mais le reste du pays est à la traîne.
Le monde des startups en Inde mérite d'être reconnu et, dans mon cas, admiré. Le pays a réuni tous les ingrédients nécessaires pour poursuivre sa croissance. C'est loin d'être parfait, c'est indéniable, mais cela ne ralentira pas dans les années à venir.